Le saviez-vous ?

Une fois qu’il a élu domicile, un pigeon ne changera jamais d’adresse ! Et il saura toujours rentrer chez lui.

Au détour des vieux villages vous avez certainement remarqué la présence de vieux pigeonniers bâtis en forme de tour (au 18e siècle on en comptait plus de 40 000 sur tout le territoire). Ces édifices comportent des petites ouvertures en partie haute pour les oiseaux.

A l’époque où ces pigeonniers étaient encore utilisés les oiseaux allaient et venaient librement, pouvant voler plusieurs kilomètres à la ronde pour trouver des graines dans les champs. Le soir venu tous les oiseaux se retrouvaient à l’intérieur sans qu’il soit nécessaire de fermer l’ouverture.

Ce comportement a inspiré le développement de la colombophilie. Des éleveurs passionnés ont ainsi développé une race particulièrement agile et réputée pour sa capacité à parcourir de grandes distances: il s’agit du pigeon Biset, plus communément appelé pigeon voyageur. Ce que sait faire ce pigeons, c’est rentrer chez lui !

Ce qui semble simple au premier abord relève pourtant bien de l’exploit. Jugez plutôt:

le vainqueur de Barcelone 2012, une célèbre course d’endurance et d’orientation entre Barcelone (Espagne) et Nieurlet (Pas-de-Calais), a parcouru 1 044 kilomètres en moins de 16 heures. Soit à une vitesse de 60 km/heure !

Et cette passion peut rapporter gros: des acheteurs chinois ont offert à l’heureux propriétaire du pigeon plus de 100 000 euros pour récupérer l’oiseau rare.

La Fédération Colombophile Française regroupe 20 000 adhérents dans 750 associations, retrouvez tous les renseignements sur le site de la Fédération.

Photo ci-dessous: pigeon voyageur.